Nos entreprises sont confrontées à de lourds et multiples défis : ceux de la décarbonation, de la digitalisation et des compétences. Le temps est à l’action et à l’investissement. Dans un contexte peu propice avec une conjoncture atone doublée d’une incertitude générale qui perdure et qui s’installe dangereusement. Dans ce contexte, notre rôle, en tant que dirigeant, mais aussi de professionnel de la stratégie d’entreprise, est de comprendre ces tendances. Mais aussi et surtout les enjeux du monde dans lequel nous évoluons, et vous savez qu’il évolue vite.
En 2022 à Lyon, lors de notre convention, Idriss Aberkane disait : « la comptabilité mesure le degré de civilisation d’une société, elle en est le témoin ». La mesure et notre déontologie sont le socle de nos métiers, mais c’est bien le conseil qui marque la différence. Alors, quel serait le bon conseil à formuler dans la période que nous connaissons ? Comment se mesure la performance d’une organisation dans la durée ? Nous avons exploré ensemble au cours de ces dernières années les bénéfices que pouvaient engendrer une démarche RSE.
La RSE est partout. Elle est trop souvent enfermée dans des dogmes, détournée de sa vertu, voire caricaturée par certains et même usurpée par d’autres. D’une autre lunette, mais qui regarde au même endroit, Laura Lange et Pierre Sabatier nous ont fait voyager en 2023 à Amsterdam, au royaume des 3C (Client, Collaborateur, Citoyen). Cette approche éclaire la RSE et s’impose comme nouvelle équation de l’entreprise d’aujourd’hui. Elle la repositionne au bon niveau, celui stratégique. La Responsabilité Sociétale des Entreprises est une démarche d’interrogation de son modèle d’affaire et de sa chaine de valeur pour durer et performer. Pas de performance possible sans avenir à moyen et long terme. Conjuguer rentabilité et durabilité est à l’inverse la solution.
Nous devrons trouver la meilleure option, le meilleur compromis entre innovation du produit et stabilité du projet pour rester indépendant et souverain.
Valentin Doligé
Pour réussir cela, nous avons besoin de compétences. Pas de (re)création sans compétences ! Le défi des compétences est la clé et le point de départ. Nous prenons notre destin en main. avec l’avènement de notre école : Lumi School.
Plus que jamais dans cet environnement instable où l’incertitude règne. Nous avons besoin d’unité et de nous rassembler pour améliorer la compréhension des grands enjeux qui sont déjà devant nous et qui nécessitent de l’action et rien que de l’action !
Cette fin d’année 2024 aura à ce titre marqué la confirmation de la financiarisation de notre environnement professionnel. Nous observons déjà depuis quelques années l’intérêt grandissant des fonds d’investissement pour la stabilité et la sécurité des modèles d’affaires de nos cabinets. La bonne tenue de nos entreprises dans un contexte économique dégradé et les bons résultats de ces investissements poussent désormais cette financiarisation vers nos partenaires technologiques avec des conséquences pour le moins brutales.
Si, au sein de l’Alliance, nous nous sommes mobilisés sans délai avec force et détermination pour contrer et atténuer cet assaut qui aura marqué ce dernier trimestre, nous devons toutefois en tirer des enseignements. L’objectif et l’agenda d’un investisseur purement financier sont rarement compatibles avec ceux de nos entreprises qui s’inscrivent dans des temps et des tendances nécessairement plus longues.
Cette situation ne manquera pas d’impacter durablement nos choix futurs dans un moment où nos métiers deviennent de plus en plus technologiques avec cette promesse d’automatisation et de création de valeur pour nos clients et nos équipes. Nous devrons trouver la meilleure option. Le meilleur compromis entre innovation du produit et stabilité du projet pour rester indépendant et souverain.
Nous réfléchirons ensemble à la manière pertinente d’intégrer cette nouvelle donne dans nos modèles de production avec ce croisement des courbes : montée en charge des solutions techniques avec les coûts directs associés et cette promesse de productivité d’une part et la baisse de main d’œuvre qui s’inscrit dans une tendance démographique durablement pénurique de l’autre.
Vous pourrez compter sur l’Alliance Eurus, 1er groupement indépendant de notre profession d’avenir, pour vous aider dans cette quête en faisant ce que nous savons faire de mieux : veiller, sélectionner, négocier et échanger les bonnes pratiques. Vision et Partage sont et seront notre lien, notre différence et notre boussole !
